Ce blog est une expérimentation sur la culture graffiti. L’intention de son auteur n’est pas d’inciter à commettre
quelques infractions que ce soit.
Il attire tout particulièrement l’attention du public sur le fait que les dégradations et détériorations des biens par inscriptions, graffiti, tags, sont répréhensibles par le code pénal d’après les articles 322-1, 322-2, 322-3 et 322-4
qui précisent notamment que « la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un lieu appartenant à autrui est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amendes sauf s’il en est résulté qu’un dommage léger. » Ces peines peuvent être aggravées selon les circonstances et aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes.
Le vandalisme est un délit qui consiste à détruire, dégrader, détériorer volontairement le bien d'autrui, pour son seul plaisir ou dans un but de nuisance. Sont considérés comme des actes de vandalisme : les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, toute autre détérioration d'un véhicule.
INSPIRATIONS
INSPIRATIONS
INSPIRATIONS
RECHERCHES
RECHERCHES
RECHERCHES
REPÉRAGE
REPÉRAGE
REPÉRAGE
RÉALISATIONS
RÉALISATIONS
RÉALISATIONS
J'ai d'abord recherché différents lieux sur le trajet du bus menant à l'école afin de toucher au mieux les graphistes et essayer de les interpeller. Ensuite j'ai essayé de trouver d'autres supports régulièrement recherchés par les graffeurs.
Au début, je voulais réaliser différents schémas préalablement recherchés et préparés. Puis, au fil du temps, je me suis rendu compte que cela avait moins d'impact que d'explorer la spontanéité du moment. Je me laissais ainsi guider par mon instinct et pouvais adapter mes grilles aux différents supports travaillés. Cela m'a permis de créer de nouvelles grilles adaptées à la rue. Plutôt que de reproduire des grilles adaptées au papier sur mur qui offraient une esthétique plutôt plate.
Ce projet est tout d’abord issu d’un désir de lier graffiti et vandalisme mais aussi d’un sujet donné dans le cadre de mes études. Je me suis donc tourné vers les codes de mise en page, et des schémas préalables à la création d'une édition. Ces schémas ont un code très précis compris par tous les graphistes. Et c’est ici que le graphisme a un lien avec le graffiti. Effectivement le graffiti possède des codes que seuls les initiés connaissent et comprennent. Les tracés au sol de travaux m’ont aussi inspiré dans ce projet pour leur esthétique mais aussi le code qu’ils possèdent. J’ai donc voulu intriguer les deux camps ; d'une part, les graffeur qui s’interpellent sur ce nouveau type de graffiti qui se démarque de tous les styles utilisés jusqu'à présent et d'autre part, les graphistes qui se demandent pourquoi un graffeur a-t-il voulu réalisé des schémas de mise en page dans la rue et en vandale.
Dans ce travail, ce sont les graffeurs qui m’ont inspirés et plus particulièrement les artistes du PAL crew, crew parisien de graffitis qui travaille beaucoup sur l’expérimentation de ce médium et des concepts qui peuvent en découler.